➡️ En mai, c’était le mois de la santé mentale à l’international, c’est à mon humble avis un sujet récurent depuis quelques années !

Aujourd’hui, je vais parler santé mentale. Parce que c’est un sujet qui me touche : le sujet du burn-out.

Dossier à rendre, mails en retard, réunion à préparer… Toutes ces tâches à réaliser s’accumulent et vous trottent sans cesse dans la tête.

Comment soulager votre mémoire et votre cerveau ?



✅Quand nous sommes au travail, un des premiers conseils que l’on donne est de ‘faire attention à soi’. Pour être bien avec l’environnement, avec les équipes, pour tenir le coup dans la durée…

✅Autant dire, et cela parlera peut-être aux atypiques et aux passionnés, ce conseil (que j’ai moi-même donné aux autres), je ne me le suis pas appliqué!

✅Lente dérive vers une surcharge gigantesque de travail, rythme, responsabilités, dérive des valeurs…. J’adore mon travail, j’adore les gens que je rencontre, j’adore les gens avec qui je partage mon travail. Je suis une passionnée! Mais je me suis noyée.

⛔J’ai bien vu que je cochais des cases de l’épuisement mais j’avais chance d’aimer ce que je faisais même si le cadre avait changé et dérapé. J’adore bosser, mon engagement a du sens et je ne croyais pas au burn-out, surtout pas pour moi !

Puis le corps parle Je tombe… les émotions débordent


🙄Le corps dit “si tu ne ralentis pas, je te ralentis”. Jusqu’au point culminant où il faut arrêter : repos obligatoire !


✅Alors oui la vie a plusieurs facettes. Et il faut aussi le dire, en prendre conscience pour avoir un impact dessus et retrouver sa puissance !

➡️J’ai une bonne nature : jamais malade, enthousiaste de la vie. Je suis impliquée dans ce que je fais et je le fais avec plaisir ! Et pourtant…

➡️Je  suis d’une stabilité à toute épreuve, je suis forte comme me disent mes ami(e)s : j’ai tendance à tout relativiser !

Et pourtant…

➡️Je suis formée aux risques psycho-sociaux, entourée de psy et de certains collègues sur lesquels je peux m’appuyer,

et pourtant…


➡️J’ai un socle social plutôt développé : soutien familial, soutien amical, mentors

et pourtant…


➡️Je n’ai jamais eu peur de parler de vulnérabilité ! J’ai toujours cru dans les psy : pour moi consulter est normal

et pourtant…

⛔Mon déni est total, je refuse de le voir. PAS LE TEMPS. J’ai redressé la barre de justesse il y a plusieurs mois grâce à une décision que j’ai prise.

Aujourd’hui j’en parle pour prévenir ceux à quoi on ne pense jamais.


➡️La santé mentale ne doit pas être secondaire.


👩🏻‍💻Je sais que certains liront cette phrase en se disant qu’elle vous parle et qu’elle est pour vous… mais vous la mettrez de côté pour plus tard. Je le sais, je l’ai fait 🙂


Je témoigne pour simplement inviter chacun à se questionner et à ouvrir le dossier avant l’explosion : ce n’est pas secondaire.

1° La charge mentale, c’est quoi exactement ?

Il s’agit de l’occupation de la mémoire de travail, de ce que l’on a en tête sur le moment et que l’on oublie rapidement une fois la tâche effectuée. Car il n’y a aucun intérêt à stocker ces informations de court terme.

Le problème c’est qu’on intègre d’autres choses qui ne devraient pas y figurer. Par exemple, un message à écrire et que l’on garde à l’esprit pendant des jours.

Or, plus on met de choses dans la mémoire de travail, moins elle est disponible immédiatement, pour son usage originel.

Par conséquent, on a tendance à s’auto interrompre, même si l’on coupe tout, le téléphone, les boîtes électroniques… Notre cerveau nous rappelle en permanence ce qu’il nous reste à faire, et ce pas forcément à bon escient : certaines choses peuvent prendre une importance démesurée, on y pense le soir et le week-end, dans le sommeil, avant de s’endormir, au mi- réveil… alors que ce n’est pas opportun.

Donc il faut parvenir à tout sortir de sa tête pour que la mémoire de travail fonctionne correctement et ne pas risquer des oublis.

L’impact des nouvelles technologies

Il y a une dizaine d’années, on ne parlait pas de charge mentale, sauf dans la recherche autour de l’apprentissage et des différents types de mémoires.

A présent, il y a beaucoup plus d’informations à traiter et de tâches à accomplir en même temps et immédiatement. Face à l’injonction actuelle de rapidité et d’instantanéité, il est devenu très difficile de gérer les priorités. Cela génère beaucoup de stress, et comme cela ne s’arrête jamais, on est comme un hamster qui tourne en surchauffe dans sa roue !

La charge mentale est d’ailleurs l’une des causes du burn-out. Car le cerveau humain ne peut pas porter son attention sur plus de quatre choses simultanément, des études scientifiques l’ont montré. Aucun humain n’est vraiment multitâche et ne sait bien faire plusieurs choses à la fois. Il faut pouvoir évacuer un maximum d’informations et d’actions pour ne plus être parasité.

Le brouillage des frontières accru par le télétravail

Depuis plusieurs années, certains sont à  100 % en distanciel et y vois de nombreux avantages.

Mais exercer son activité professionnelle à la maison brouille les pistes, y compris spatialement. Or l’organisation de l’espace, c’est capital. Il n’y a plus de frontières et bien souvent on travaille plus qu’au bureau !

Par conséquent, la charge mentale personnelle grandit faute de temps à y consacrer : on n’a qu’une vie, dans laquelle on fait plein d’activités différentes, certaines pour lesquelles on est payé, d’autres non, mais on essaie de tout mener de front. Et il ne faut pas trop sectoriser car des aspects personnels peuvent être tout aussi importants que des considérations professionnelles. Et puis les premières peuvent constituer des moments de respiration bénéfiques, à intercaler dans son agenda pour tenir la pression.

Se ménager des breaks est fondamental pour rafraîchir le cerveau !

2° Nous ne sommes pas tous égaux face à la charge mentale !

Il existe tout d’abord une différence sociétale entre les femmes et les hommes. Les femmes ont une double charge, entre les vies professionnelle et personnelle. 

On observe cependant que la disparité se fait surtout en fonction de qui gagne le plus d’argent dans un couple, qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel : en règle générale, celui ou celle qui a le revenu le plus important s’investit moins dans les tâches privées.

Ensuite, quand on est jeune, on porte plus facilement la charge mentale. On se fatigue moins vite.

Regard sur la santé mentale avec AMELIE.fr

SANTÉ MENTALE : DE QUOI PARLE-T-ON ?

La santé mentale est un état de bien-être, indispensable pour se sentir en bonne santé. Elle ne se définit pas seulement par l’absence de trouble mental ou psychologique.

Comme le fait d’être en bonne santé physique, être en bonne santé mentale permet de se sentir bien dans sa peau, de s’épanouir, d’agir, de s’intégrer dans une communauté familiale, amicale, scolaire, professionnelle et de participer à la vie socio-économique.

Santé mentale et santé physique sont indissociables l’une de l’autre et sont d’ailleurs souvent imbriquées, l’une influençant l’autre et inversement.

« Il n’y a pas de santé sans santé mentale », c’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui le dit.

La santé mentale n’est pas un état figé, elle est une recherche permanente d’un état d’équilibre psychique, propre à chaque personne, selon ses conditions de vie et les évènements qu’elle vit ou qu’elle a vécus.

Une personne peut ne souffrir d’aucune maladie psychique sans pour autant se sentir en bonne santé mentale. À l’inverse, une personne peut bénéficier d’un bien-être mental satisfaisant  tout en ayant un trouble psychique bien traité.

Maintenir une bonne santé mentale est aussi l’une des meilleures façons de se préparer à traverser les moments plus difficiles de la vie, sur le plan personnel ou professionnel.

Comment évaluer son bien-être mental ?

Vous éprouvez un sentiment de bien-être mental si :

  • vous parvenez à exprimer vos talents et qualités ;
  • vous vous sentez capable de réaliser vos projets et de gérer votre vie ;
  • vous supportez les tensions normales de la vie et les tracas du quotidien ;
  • vous jouez un rôle actif au sein de votre famille, de vos amis, de votre communauté et dans votre travail (ou dans vos études).

QUELS SONT LES FACTEURS EN JEU DANS LA SANTÉ MENTALE ?

La santé mentale fluctue en permanence parce qu’elle dépend de nombreux facteurs. Sur certains de ces facteurs il est possible d’agir.

Le milieu de vie

Le lieu de résidence ou d’hébergement, la qualité du logement et l’environnement sont plus ou moins propices à une bonne santé mentale. Ainsi, qu’il s’agisse de l’environnement proche ou d’un environnement étendu à la population d’un pays ou même du monde, toutes les menaces environnementales (hébergement précaire, récession économique, flambée épidémique comme celle due au Covid-19, situation d’urgence humanitaire, déplacements) sont des agressions pour la santé mentale.

Les facteurs socio-économiques

Les ressources financières et le travail ont un rôle dans la santé psychique.

Les conditions de travail, les facteurs psychosociaux (stress, possibilité de prendre des décisions liées à ses tâches, liens avec les collègues,  reconnaissance de l’expertise et des compétences, etc.),  ainsi que la sécurité des lieux, la précarité du travail ou le chômage… influent sur le bien-être psychique.

L’histoire personnelle et relationnelle

Les événements (heureux ou malheureux) présents ou vécus dans le passé influent sur le psychisme. Certains évènements douloureux qui surviennent pendant les périodes critiques du développement, notamment au cours de la petite enfance, sont particulièrement nocifs pour le psychisme. Par exemple, des pratiques éducatives sévères, des châtiments et violences corporels, le harcèlement compromettent la santé mentale de l’enfant, puis de l’adulte.

Un environnement relationnel bien structuré en famille, entre amis, dans une communauté, avec des collègues de travail  est un facteur protecteur.

L’usage de substances psychoactives est un facteur de déséquilibre psychique.

Les facteurs biologiques et génétiques

Les facteurs biologiques et notamment génétiques (hérédité) expliquent la fréquence de certains troubles psychiques (autisme par exemple).

L’état de santé physique

Une maladie physique, surtout lorsqu’elle est chronique, peut altérée la santé mentale (dépressionanxiété, etc .).
Inversement, des troubles psychiques peuvent aggraver l’évolution d’une maladie.

SANTÉ MENTALE : QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TROUBLES ?

Une baisse de moral et la souffrance psychologique

Moments de stress, de tristesse, de dépréciation, de découragement, etc. : chacun connaît ces sentiments par moments, mais le plus souvent, ils sont temporaires et le bien-être psychologique s’installe à nouveau. Ces fluctuations de l’humeur et du « moral » sont normales.

Lorsque la souffrance psychologique devient importante et durable, la santé mentale est altérée.

La détresse psychologique réactionnelle

Elle est induite par les situations éprouvantes et difficultés existentielles (deuil, échec relationnel, scolaire…) et elle n’est pas forcément révélatrice d’un trouble mental.

Les symptômes, relativement communs et le plus souvent anxieux ou dépressifs, apparaissent généralement dans un contexte d’accidents de la vie ou d’événements stressants et peuvent être transitoires.

Lorsqu’elle est temporaire et fait suite à un événement stressant, cette détresse psychologique est considérée comme une réaction adaptative normale. En revanche, lorsqu’elle devient intense et perdure, elle peut constituer l’indicateur d’un trouble psychique.

Les personnes en détresse psychologique nécessitent d’être accompagnées médicalement et psychologiquement jusqu’à la guérison. Mal repérée ou mal accompagnée, la détresse psychologique peut faire basculer la personne dans une maladie, vers un comportement auto-agressif (tentative de suicide) ou peut entraîner multiplier les difficultés sociales.

Santé mentale au travail et management: quelques astuces!

Voici quelques conseils ou astuces pour vous aider dans la gestion du temps et mettre un peu plus à distance la surcharge mentale… et, peut-être, éviter le burn-out!

1° Les listes, vos meilleures alliées

Il faut faire des listes, mais non dans l’idée d’en venir systématiquement à bout. Du simple fait que l’on soit vivant, nous avons toujours des choses en cours, c’est normal, ce n’est pas grave. Il faut bien s’organiser sans se décourager. Et mieux vaut relativiser pour éviter de se mettre trop de pression, en se disant : « j’ai assuré le minimum, le plus important, l‘essentiel ».

Les listes sont comme les disques durs externes pour l’ordinateur, qui symbolise le cerveau. Noter la tâche dans une liste précise, cela évite les mini-fatigues qui s’accumulent.

Comme les messages que l’on n’a pas le temps de le traiter, si on l’inscrit une fois dans la liste, on n’y revient que le moment opportun pour finaliser efficacement.

La méthode des petits pas

Les listes permettent de prendre du recul et de mettre en place la méthode des petits pas : il est fondamental d’énumérer des tâches successives pour ne pas procrastiner et s’épuiser.

D’autant que certaines macro tâches peuvent paraître très chronophages et énergivores pour le cerveau : c’est trop gros, donc je reporte à plus tard. Alors que si l’on réfléchit une fois aux différentes étapes pour y arriver, on avance par petits bouts et on évite les plans sur la comète. Il convient donc de distinguer le résultat attendu, le cap visé, des différentes actions et des jalons à poser pour les atteindre. Pour être disponible et présent dans l’action, il faut donc noter TOUT ce que l’on n’est pas en train de faire. Et pas seulement les points importants, dont d’ailleurs, on se souvient la plupart du temps sans avoir besoin de les écrire.

Une fois tout consigné dans son système externalisé, on a une meilleure capacité de concentration : mon cerveau me sert à mener à bien la tâche du moment, et non pas à me souvenir en parallèle de ce que je dois faire après.

Une gestion rigoureuse des listes

Il faut être régulier et rigoureux dans la gestion des listes qui évite d’avoir tout en tête de manière mélangée : on établit des listes selon des filtres, en fonction de thématiques et/ou des priorités, pour bien les différencier, ce qui évite de toutes les consulter tout le temps. Je vois dans cette dimension dynamique un aspect ludique. Si elles sont bien faites, les listes me permettent, à chaque instant où je les consulte, de voir immédiatement la priorité. Cela aide à fonctionner mais il faut assurer la maintenance, car la liste du lundi n’est pas celle du jeudi : tout bouge très vite. Il faut différencier l’urgent de l’important…  savoir d’emblée si l’urgence est pour dans une heure, deux jours ou une semaine. Donc pour tout de suite ou plus tard, ce qui me permet de s’organiser en conséquence.

2° Les atouts des cartes mentales

Elles sont complémentaires des listes. Certains commencent par cela puis déclinent des séries d’actions, d’autres font l’inverse. Peu importe.

Les premières permettent de cartographier ses responsabilités, le rôle que l’on a à jouer, les projets et les résultats à atteindre. C’est très utile dans la répartition des tâches au sein d’une famille ou d’une équipe. Et cela doit s’accompagner d’une bonne communication : pour que ça fonctionne, il faut discuter pour s’organiser, mettre les choses à plat en recensant les préférences de chacun et en répartissant équitablement les tâches pénibles pour tous… 

Au travail, la cartographie passe par la fiche de poste. Mais, bien souvent, les collaborateurs vont au-delà, ils endossent d’autres rôles qu’il est indispensable de recenser. Ainsi, les managers ont tout intérêt à faire cette cartographie pour eux-mêmes et les membres de leur équipe, afin de rechercher un consensus, en particulier concernant les tâches transversales, selon ce que chacun aime et sait faire.

3° Apprendre à déléguer

Savoir déléguer et faire confiance, c’est fondamental pour alléger la charge mentale. À condition d’accepter les erreurs des autres. Il faut savoir transmettre l’expertise, les compétences.

Il faut laisser faire et lâcher prise, en ayant pris soin de poser les attendus, de clarifier et de se mettre d’accord pour que chacun comprenne bien son rôle et l’accepte.

 En équipe, il est important de définir les résultats à atteindre, les grandes lignes et chacun s’organise ensuite, en élaborant ses propres listes d’actions à mener, dans lesquelles le manager n’a pas à s’immiscer.

Nadège Ramat

Nadège RAMAT
Déshypnothérapeute - Sophro-relaxologue
La reconnexion au corps comme moteur du Changement Rapide
Spécialisée en thérapie brève et Changement rapide
& Spécialisée dans le changement en conscience
Sur RV au 06 24 60 61 33
(Visio et présentiel)

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